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Pour présenter Jacques Spitz, je me permets de reprendre la présentation disponible sur Wikipedia :
Jacques Spitz est un écrivain français né en 1896 à Ghazaouet (Algérie) et décédé à Paris en 1963. Polytechnicien, ingénieur conseil, il écrivit plusieurs romans de science-fiction d'un modernisme étonnant.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur quand ce livre m'a fait de l'oeil sur l'étagère de la librairie. L'oeil du purgatoire est un roman qui se situe entre le fantastique et la science-fiction. Le narrateur est un peintre désabusé qui va expérimenter une étrange découverte. Il va ainsi non pas voyager dans le temps ou dans l'espace, mais dans la causalité. Non, non, ne quittez pas, tout est très bien expliqué et Spitz réussit habilement à nous embarquer dans cette histoire novatrice. Il y invente un nouveau temps, un présent vieilli qui se dilate en permanence ! On s'en doute, le narrateur ne sera pas forcément enchanté de son odyssée.

Je convie allègrement les mordus de littérature fantastique au sens propre à embarquer dans ce voyage étrange. Je suis contente d'avoir découvert cet auteur dont les écrits n'ont pas beaucoup vieilli. Je vous laisse en juger par vous-mêmes :

Je lui en ficherai, moi, de la peinture claire ! Quelle idée se fait-il donc de moi? Du reste comme tous les marchands de tableaux, Gugenlaert ne comprend rien à la peinture... Personne ne comprend rien à la peinture, pas même ceux qui la font.


J'ai rangé mes toiles, mes pinceaux. Je laisserai ma palette propre. Les palettes des grands peintres, celles qu'on montre après leur mort, ressemblent toujours à l'assiette abandonnée par un amateur de camembert. J'épargnerai cet écoeurement à mes problématiques admirateurs.


Grimmy