autofictif-coach.jpg L'autofictif prend un coach fait partie des livres qui ont hanté (ou plutôt enchanté) mon chevet pendant 7 mois. Ca peut paraître beaucoup mais ce n'est pas tant que ça en fait car je le lisais bout par bout (histoire de bien savourer, je ne vous ai jamais raconté qu'enfant je pouvais passer trois-quart d'heure avec un Nougati?). Mais qu'est ce donc que ce livre rose avec un tigre à chapeau en couverture?
Il s'agit du journal presque intime d'Eric Chevillard (un auteur qui s'est battu pour avoir un tigre en couverture, plutôt qu'un ours sur un ballon ! Vouuuuui, c'est l'éditeur qui a cafté au SLP). Eric Chevillard, donc, qui aurait préféré un tigre, peut-être en clin d'oeil amical à la revue-journal-magazine Le Tigre (dont je vous déjà parlé précédemment) tient un blog que je vous recommande chaudement, L'Autofictif (allez-y cliquez, vraiment ça peut illuminer vos journées). De ce blog est extraite la substantifique moëlle de L'autofictif prend un coach, qui prend la suite de L'autofictif, L'autofictif voit une loutre, L'autofictif père et fils. Tous sont édités par les éditions de l'Arbre vengeur (que je vous recommande aussi, allons-y, c'est ma tournée aujourd'hui).
J'aime lire Chevillard sur son blog et j'aime également le lire bien après dans sa version papier, loin de mes écrans. J'espère que vous l'aimerez aussi.

Je me rengorge de mon importance à la pensée que le SAMU se tient prêt à intervenir vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour me sauver la vie.


Vaut-il vraiment mieux lire un auteur médiocre que ne pas lire du tout, comme je l'entends souvent dire? Plutôt mal manger que ne pas manger du tout, certes, mais on peut aussi préférer une nuit paisible à un débilitant cauchemar.


Qui dit alcool dans le sang dit aussi sang dans l'alcool et l'on conçoit mieux, d'un coup, l'hérésie du mélange.



Grimmy